Je suis né en Bourgogne en 1964 dans une famille de militants ouvriers et syndicaux !
Mes origines guident et commandent mon engagement personnel. Mon père, Bernard, ne fut jamais chef-cuisinier étoilé… mais tourneur aux établissements sidérurgiques Schneider, puis responsable syndical régional. Il s’engagea en politique au niveau local et devint député de Saône-et-Loire assurant la suppléance du titulaire devenu ministre du gouvernement Bérégovoy en 1992.
Ma mère a travaillé en tant que secrétaire dactylo dans une entreprise publique pendant 20 ans, engagée syndicale également mais surtout fervent soutien de son mari. J’ai un frère et une sœur.
Des études de droit et d’allemand à Dijon m’ont conduit de plus en plus souvent en Allemagne, mon pays d’adoption. Je vis à Berlin depuis plus de 23 ans.
J’ai travaillé chez Air France, ensuite dans une filiale du groupe Schneider (!), SISIE, puis chez Spie Batignolles comme chargé d’opérations dans les nouveaux Länder et interface franco-allemand au service du personnel du site à Berlin, puis en tant que chargé de cours en entreprises.
Depuis janvier 2009 j’ai rejoint l’Assemblée des Français de l’Étranger et exerce mon mandat avec passion. J’ai naturellement adhéré au groupe des élus AFE Français du Monde-ADFE, groupe qui se situe à gauche de l’échiquier politique, membre également depuis 1984 du Parti socialiste et depuis 1997 de l’Association Démocratique des Français à l’Étranger, dénommée aujourd’hui Français du Monde-ADFE. Je fus président de la section berlinoise de cette association de 2000 à 2009, membre du Bureau national de 2003 à 2009.
Je me suis démis de ces mandats quand j’ai rejoint l’AFE suite à la démission de Patricia Neu-Blotenberg, deuxième de liste élue en 2000, réélue en 2006 et 2007.
Sans le score de la liste de gauche (40 % des suffrages) au centre de vote de Berlin, nouveaux Länder, Basse-Saxe et Schleswig-Holstein le deuxième siège n’aurait pas été conservé. Loin de l’esprit destructeur du cumul des mandats dans le temps souvent hélas allié de l’inaction, sur de nouvelles bases démocratiques et politiques puisque la réforme de la représentation des Français de l’étranger a été faite en 2013, j’ai conduit la liste de la gauche et des écologistes aux élections consulaires de mai 2014 en Allemagne du nord, liste qui a obtenu 52 % des suffrages exprimés alors que 4 listes concouraient… et 3 sièges sur 5 au conseil consulaire, plus le siège de délégué consulaire.
Ce mandat est encore peu connu de nos compatriotes. Les conseillers sont bénévoles, ne bénéficient ni d’un statut, ni de régime de retraite. Une indemnité de fonctionnement très modeste leur est attribuée annuellement pour couvrir leurs frais de déplacement aux réunions « convoquées », c’est à dire aux conseils consulaires, et visiter les Français de la circonscription.